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Un deuil à faire


Je suis chez moi avec ma soeur, ma mère rentre du travail et pose des courses dans la cuisine. J’ai comme un mauvais pressentiment et suis persuadée que quelqu’un est mort. La question de qui est mort se pose alors. Etrangement la seule possibilité qui me vient à l’esprit est que la personne morte est mon cousin que je n’ai plus croisé au lycée depuis quelques temps alors qu’il n’était pas malade. Je demande alors ma mère comment il se porte et elle me répond qu’il se porte bien et qu’hier il était à une fête. Je n’en suis pas convaincue et prends le téléphone de ma mère pour appeler ma tante et lui proposait de venir prendre un café à la maison, elle accepte et je l’attends dans le salon avec ma soeur.
Elle arrive souriante quelques temps plus tard et lorsque je lui demande des nouvelles de son fils elle me demande de ne pas en parler. Je lui demande alors qu’est-ce qu’il se passe et elle m’explique qu’il a été fusillé hier soir à la fête à laquelle il a participé. Elle se met à pleurer et me prends dans ses bras en répétant : je suis désolé. Lorsque ma mère près de ma tante les larmes de celle-ci n’existe plus et elle affiche un sourire énorme.
Lorsque ma tante repars j’annonce la mort de son fils à ma mère, elle en rit puis devient sévère en me disant que je ne dis que des mensonges et que je m’inquiète pour rien. Elle m’envoie dans ma chambre et me dit que demain je le verrais en cours.

Le lendemain j’arrive à l’école et découvre le meilleur ami de mon cousin, seul. Je vais lui parler et lui aussi m’annonce la mort de son meilleur ami. Il pleure et je fais de même. La sonnerie annonçant l’heure de la classe retentit et son meilleur ami par en cours. Je commence à faire pareil mais arrivé près du rang de ma classe je pleure deux fois plus et part dans un étage supérieur à celui où se trouve ma salle. Je m’assoie contre un mur face aux escaliers et continue de pleurer. Thibault, un garçon de la classe monte les escaliers et en me voyant fait demi-tour et redescend, puis un autre garçon de ma classe passe dans le couloir où je suis et s’arrête pour savoir ce qu’il ne va pas, il connaissait mon cousin alors je lui dis pour sa mort et il s’excuse avant de partir un peu plus loin et de revenir avec des paquets de mouchoirs. Thibault remonte les escaliers de moitié accompagné de ma meilleure amie. Il discute un peu ensemble et elle monte les escaliers pendant que lui les redescend. Arrivé à ma hauteur elle me tend la main et me dit que nous partons.

Nous arrivons dans un grand parc pour enfant et nous cachons dans un jeu en bois abandonné. Apparemment ma mère me cherche et est très remonté parce que je suis en train de séché les cours. Je suis contente que ma meilleure amie soit avec moi et qu’elle manque elle aussi les cours. Nous discutons de mon cousin avec des anecdotes amusantes pour faire passer sa mort plus facilement. La voix de ma tante parvienne jusqu’à nous et elle répète nos prénoms, le parc est très loin de notre lycée et je me demande comment elle a put nous retrouver aussi vite. Ma meilleure amie fouille dans sa poche de jean, elle en sort son téléphone et un bracelet puis me tend le dernier objet de sa poche : une pièce. C’est une pièce d’un vieux jaune, il y a quatre caractères chinois ou peut être japonais d’un côté et deux de l’autre. Il y a un trou de forme carré en son milieux, elle dit que cette pièce est la mienne. J’avais cette même pièce entourée d’une chaîne que je portais en collier il y a quelque année mais je l’ai perdue il y a plus d’un an. Elle me dit : fait un vœu et tout sera finit. Puis tout disparaît et sa voix se répète comme un écho. Je me retrouve de nouveau dans le couloir du lycée qui a été déserté avec la pièce dans la paume de ma main.

Aucun membre de ma famille n’est jamais mort (pas même un arrière grand-parent que j’aurais connu). Pourtant lorsqu’on m’annonce la mort de quelqu’un je ne pleure pas (ce serait plus l’attitude de ma soeur qui est très sensible à ce genre de chose). Dans ce rêve je ressentais pourtant une grande tristesse pour un cousin avec qui je suis rarement en bon terme. Je ne m’explique pas mon comportement dans ce rêve mais celui de ma tante reste le plus étrange face à ses changements d’humeur lorsqu’elle voit ma mère.Qu’en pensez-vous ?


La mort est le sujet de toute vie.

Votre rêve vient illustrer notre article http://www.signification-reves.fr/La-mort-dans-un-reve-Rever-de-la

On dit que l’inconscient ne connaît pas la mort, que cette notion lui est étrangère. Et pourtant, bien des rêves disent la mort physique. Celle-ci peut être symbolique toujours, montrant la fin de quelque chose, d’un cycle, le passage à autre chose. Elle peut aussi dire le désir de ne plus être encombré par telle ou telle relation. Rêver de la mort de son enfant est ainsi terrible, mais il faut bien avouer que c’est un poids extrêmement lourd, et que l’inconscient s’en décharge parfois le temps d’un rêve.

Mais la mort physique apparaît aussi parfois, tout simplement parce que le niveau de conscience dans le rêve justifie cette donnée. Ici, il s’agit donc peut-être de vous confronter à la mort d’un autre, pour pouvoir ressentir les émotions auxquelles vous n’avez pas accès facilement autrement. De créer le cadre pour vous permettre d’anticiper la disparition des autres, de vous préparer à cette perte, comme bien des rêves y travaillent : http://www.signification-reves.fr/Reves-d-experimentation

EN CONCLUSION :

Mon cousin est assassiné dans une fête, sa mère me l’apprend et ma famille refuse de croire à sa mort.




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