Accueil > Exemple interprétation rêves > Melanyr001 > Léo le lion

Léo le lion


Je suis dans une file d’attente de cinéma, j’attends à la place de mon frère que j’ai laissé dormir chez moi (dans le rêve). Il finit par me rejoindre en courant. On discute brièvement je me retirerais de la foule ensuite. Un garçon vient nous parler il ne doit pas être beaucoup plus vieux que moi mais il est très grand. Il s’excuse de venir à notre rencontre ainsi mais dit qu’il voulait me connaître. Mon frère rit sous cape pendant que je suis un peu perdue par cette volonté. Il se présente et me demande si j’accepterai de discuter après le film. Je me sens obligée de dire que je ne vais pas voir de film et lui redemande son prénom : Léo. Je l’associe directement au signe astrologique du Lion et me demande quels sont les caractéristiques qui sont liés à celui-ci mais me rend vite compte que je ne connais personne de ce signe.

Nous sortons ensemble du cinéma, en fait celui-ci se trouve dans le quartier de mon enfance. Nous discutons un peu, il pose des questions auxquelles je ne réponds que brièvement, j’ai du mal à me concentrer mais il comble les blancs. Je reconnais au loin une maison d’une famille que je connais depuis ma naissance, il n’habite plus là aujourd’hui mais pourtant leur fille qui a mon âge sort avec une poussette. Sa sœur est enceinte de quelques mois aujourd’hui et n’a pas encore accouché. Je la salue avec Léo et elle nous présente Ambroise (nom d’un autre enfant qui doit naître prochainement dans mon entourage). Le problème est que Ambroise n’a qu’un œil en plein milieu du front (comme dans la musique de Mickey 3D sur laquelle je suis retombée par hasard dans la journée et qui m’a rappelé le rêve par la même occasion). Deux autres personnes que je ne connais pas nous rejoigne, nous avons tous le même âge.

Les deux personnes qui se sont rajoutés commencent à avoir pitié de l’enfant et y vont de leur commentaire sur celui-ci, ça m’agace et m’attriste à la fois, le silence de Léo et ses manières de ne pas avoir fait remarquer cette anomalie chez cet enfant m’évite de le prendre en grippe comme les deux autres idiots qui nous on rejoint (une fille et un garçon). Finalement je pars en courant, avec l’effet de surprise personne ne me suivra.

Je vois un escalier qui fait comme celui de la fac à ma gauche. On peut en descendre ou en monter. J’ai entendu Léo m’appeler au loin et me dire que s’il me suit je pourrais me cacher en haut et qu’il n’y verra que du feu en choisissant le chemin qui mène vers le bas. Quand les gens fuient ils choisissent généralement la simplicité, descendre est plus rapide que de monter. Je monte un palier et m’assoie sur les marches contre le mur pour ne pas être visible depuis l’étage d’en-dessous. J’entends Léo arriver mais finalement il ne prend pas l’escalier vers le bas mais le même que j’ai pris. Il arrive à ma hauteur et s’abaisse à ma hauteur sans s’asseoir sur les marches. Il est face à moi et ne dit rien. Le silence est coupé par d’autres pas, ceux des deux autres personnes de tout à l’heure qui eux prennent le chemin du bas. « Tu cours vite quand même ! » dit-il mais je ne répond pas et fixe le sol en tentant de ravaler ma colère contre les deux autres et de participer à la conversation. Il s’abaisse un peu plus puis pose un genoux à terre pour refaire son lacet. Mon regard passe du sol à ses cheveux et finalement ma main part les parcourir. Il semble d’abord surpris mais ne bouge pas pour autant. Je suis bien plus détendue par ce geste et une fois un calme retrouvée je laisse ses cheveux tranquille, il se relève et s’assoit sur les marches sans rien dire. On entend la voix des deux autres personnes de tout à l’heure apparemment à notre recherche. On se sourit avant de courir un étage plus haut ensemble. On arrive dans une pièce rouge et blanche de carrelage. Un plateau d’échec est posé sur une table en plein milieu, Léo dit qu’il faut faire échec en un coup pour pouvoir avancer. Il ne sait pas jouer et mon attention a du mal à se fixer sur quoi que ce soit alors je propose de continuer d’avancer sans résoudre ce problème.

On continue donc vers l’endroit de la pièce qui n’a pas de mur et qui est ouvert sur un immense jardin. Cependant, le choix de ne pas résoudre le problème d’échec réveille un ogre mécontent. On décide de se séparer avec Léo pour mieux se cacher, je descends du balcon pendant qu’il reste sur celui-ci en restant proche du mur en espérant pouvoir repartir par l’entrée alors que je vois un portail au loin et me dit que ça peut être une sortie. Je descend du balcon par une sorte de rouage d’horloge, et saute au dessus d’une barrière avant de me cacher contre un buisson en croisant les doigts pour ne pas être repérée. La terre tremble sous le poids du géant et je sens son souffle humer de plus en plus l’air, j’ai peur d’être repérée puisqu’il se rapproche.

Finalement j’entends Léo me crier de courir et quand j’ouvre les yeux je le vois sauter du balcon pour atterrir sur le dos du géant et le portail s’ouvrir, je suis sûre qu’il a trouvé le moyen de l’ouvrir et je cours aussi vite que je peux vers celui-ci, Léo me rejoint rapidement mais reste légèrement en arrière et ne me dépasse pas pour se sauver. Finalement nous réussissons à passer le portail et le géant disparaît. On se regarde un peu essoufflé et éclatons de rire en même temps.

Je me demande que viennent faire ces créatures mythologiques dans mon rêve : le cyclope, le géant (ou ogre).


En fait, vous avez le choix : dans la tradition fredienne, votre rêve dit simplement votre désir d’une rencontre masculine, d’une complicité qui cache un désir sexuel masqué. Entre nous, on se demande pourquoi l’inconscient masquerait nos désirs sexuels aujourd’hui, à une époque qui n’est plus celle de Freud et où le sexe s’affiche à tous les coins de rue.

Soit, dans la tradition jungienne, vous observez ce rêve de façon symbolique, auquel cas d’ailleurs votre question trouve une réponse, car la mythologie est justement une porte ouverte sur le symbolisme. Et le troisième oeil, c’est aussi celui par lequel on observe nos propres images intérieures. Dans ce cas, vous exprimez une rencontre réelle, intérieure, avec le masculin. Or donner un prénom que vous associez au lion à son animus dit beaucoup.

Et dans cet axe d’interprétation, votre rêve trouve beaucoup de sens, de beauté, de poésie. Tous les mouvements d’ajustement trouvent signification, le travail entre extérieur (les autres qui vous énervent) et intérieur (la tendresse).

EN CONCLUSION :

Encore un rêve d’animus (si j’ai bien suivis la définition).




Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?