Mon grand père décédé m’annonce ma mort

Dans mon rêve il y avait moi et mon copain avec qui je suis depuis trois mois, dans le rêve je sais pas si on vivait ou si on était de passage dans la maison dans laquelle mon grand père est décédé.

Je vous raconte mon rêve, on venait de la plage et on allait prendre notre douche (salle de bain dans laquelle mon grand père est décédé).

J’ai dit à mon copain que je ne voulais pas et que je ne pouvais pas rentrer dans la salle de bain car mon grand père y était décédé, mon copain m’a répondu "mais si on va rentrer n’aie pas peur".

il m’emmène vers la salle de bain et là (supposant que c’est mon grand père) mon copain veut pour ouvrir la porte et un esprit repousse la porte violemment en lui disant "ta copine va mourir" ou "elle va mourir" (là c’est flou).

Mon copain prit grande peur, me regarde et me dit "il m’a dit que tu allais mourir".

Et là je me suis réveillée et je n’aime pas rêver de lui, là c’est un cauchemar pour moi est ce que cela signifie que je vais avoir un accident ? Merci d’y répondre car j’ai besoin de savoir.

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"je n’aime pas rêver de lui" : pourquoi ce refus de rêver de votre grand-père, après toutes ces années ? Par angoisse de la mort ou pour une autre raison ?

Parce que cette autre raison, qui pourrait expliquer le cauchemar plus précisément, il n’est pas possible de la deviner. Souhaiteriez-vous expliquer plus en détail ce "je n’aime pas" ?

Maintenant, si c’est simplement la peur de la mort qui est travaillée dans ce rêve, alors elle trouve dans ces images un scénario parfait. J’écris simplement pour banaliser ce rêve. Tout le monde travaille ses peurs durant son sommeil. Le rêve sert notamment à cela, à apporter de la flexibilité là où la rigidité psychique règne. La peur de la mort, qui est bien souvent la peur de la vie, est l’une de ces rigidités. Alors l’inconscient vient s’y engouffrer pour que ça travaille.

Un accident, non, certainement pas, ne craignez rien. La mort en revanche, oui, c’est une certitude, comme vous le dit le rêve. Or la conscience, que l’Homme possède plus que tout autre être sur terre, lui impose de se confronter à sa finitude. Il n’aime pas cela, mais c’est inévitable.