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Dans un hôpital, tête coupée


Je me réveille dans un lit d’hôpital. Le matériel médical, les murs écrus et le peu de meuble me laisse penser que c’est un hôpital mais c’est surtout la blouse à pois qui me fait penser cela. Je me lève du lit et m’aperçois que je porte des chaussettes. En mettant un pied à terre quelque chose de doux effleure ma cheville et je m’aperçois que ce sont des fleurs. Il y en a partout sur le sol, elles poussent sur le carrelage, il n’y a pas de terre. Leur couleur alterne entre rose, orange, jaune et blanche (même si les blanches sont bien moins présentes), il me semble que ce sont des pensées.

Je sors de la chambre qui n’a d’ailleurs pas de porte et me retrouve dans un long couloir. Lui aussi est parsemé de fleur, je pars sur la droite et tourne ensuite à gauche au bout du couloir, la lumière se fait légèrement moins présente (de blanc on passe à un jaune foncé presque orange). Les fleurs aussi changent, il y a des sortes de clochettes et autres fleurs en cloche comme le muguet, elles sont bleues, violettes et blanches (encore une fois celui-ci est moins présent, peut-être à cause de l’abondance de cette couleur dans les hôpitaux et qui fatigue rapidement l’utilisation des cônes d’après le professeur d’SVT). J’avance jusqu’à lire sur une porte que celle-ci est réservé aux employés.

Un homme en sort, il a des cheveux long mal coiffé châtain (il me fait penser à un garçon de ma classe avec vingt ou trente ans de plus et maintenant que j’y pense c’est très probable que je l’ai imaginé en plus vieux dans ce rêve). Il sourit et on voit à sa blouse et son stéthoscope qu’il est médecin ici. Il me demande comment je vais, que cela faisait longtemps que je n’étais pas resté à l’hôpital (ce qui n’a d’ailleurs jamais été le cas m’endormir dans la salle d’attente pourquoi pas mais pas dormir dans une chambre d’hôpital). Il dit que ça fait plaisir de me revoir même si la santé est importante et qu’il préférerait ne pas me croiser ici. Il pose sa main sur mon épaule en disant que tout va bien se passer avant de disparaître du côté des pensées oranges et jaunes.

Je continue donc mon chemin et les lumières sont de moins en moins présentes (je finis par avancer grâce aux lumières des issues de secours. Les fleurs deviennent des roses rouges qui me blessent aux jambes et qui s’accrochent aussi au mur, il y en aussi des noires (apparemment trouvable dans une ville en Turquie). Il n’y a plus aucune fleur blanche dans les alentours mais il y a aussi des coquelicots (qui endorment en grande quantité). Je continue d’avancer en ayant le choix de me blesser avec les roses ou de trainer dans les coquelicots au risque de m’endormir. Je ne fais pas de choix et alterne entre les deux la douleur réveillant. En traversant je pense à la faible durée de vie d’un coquelicot qu’on cueille pas plus grand que quelque minutes quand ce n’est pas moins. Mais aussi au jolies poupées qu’on peut faire en accrochant les pétales à la tige avec un bout de la tige. J’ai envie d’en faire une mais cela ne sert à rien, à qui l’offrirais-je ? Il n’y a personne.

Je continue d’avancer quand une pièce éclairée d’une lumière rouge apparaît devant moi. Il n’y a pas de fleurs sur le sol de celle-ci, c’est une salle de bain avec un grand miroir sur le mur de gauche et une fenêtre sur la droite mais celle-ci ne fournit aucune lumière à cause des volets fermés. J’entends quelque chose qui semble tomber dans les mots et aperçois une baignoire face à moi, celle-ci déborde, l’eau est rouge. Ce qui semble être une fille se trouve dedans (je ne vois pas son visage) sa tête est sous l’eau de ce rouge opaque, un de ses bras en dépasse et je m’aperçois que celui-ci est ouvert sur toute la longueur, il doit en être de même de l’autre et d’une bonne partie de son corps immergé. Une lame dans sa main droite tombe au sol dans un tintement mais je ne réagis pas. Je m’approche doucement de la baignoire et tente de sortir sa tête de dessous l’eau mais n’y parvient pas elle est trop lourde. J’essaie encore et encore et soudain j’y parviens mais seul la tête sort de l’eau, pas le reste du corps. Elle s’est détachée du reste du corps, son corps maintenant coupé en deux.

Je n’arrive pas à me souvenir de la suite du rêve mais je sais que j’étais paniquée après avoir tenu sa tête et que le rêve à encore duré un peu avec une course dans les couloirs ma blouse tachée de sang et mes bras aussi. La dernière image qui me revient et celle d’une infirmière qui me bouscule et c’est là que je me réveille.


L’hôpital manquait au dictionnaire des rêves de ce site, votre rêve m’a obligé à le compléter.

Tout d’abord je vous dirai comme ce médecin, que c’est un plaisir de vous revoir à travers vos rêves, celui-ci étant particulièrement esthétique.

Mais en même temps, toutes ces fleurs... Vous l’écrivez très bien : "je pense à la faible durée de vie d’un coquelicot qu’on cueille pas plus grand que quelque minutes quand ce n’est pas moins". Reportez-vous au symbole des fleurs (https://www.signification-reves.fr/-Dictionnaire-des-reves-), c’est parce qu’elles sont éphémères qu’elles ont du sens dans les rêves.

Ces fleurs finissent même par vous écorcher. Cela vous égratigne la peau toutes ces fleurs, toute cette vérité, ce rappel incessant du temps limité de ce qui est cueilli, de ce qui est vécu. Mais c’est cette blessure où le sommeil, alors...

Et consultez également le symbole du coquelicot ! Comme il fait le lien entre les roses rouge et la couleur noir qui s’impose bientôt dans le rêve.

Les fleurs, vous le précisez très exactement, "il y en a partout sur le sol, elles poussent sur le carrelage, il n’y a pas de terre". Ces fleurs poussent sur le carrelage ! C’est beau mais c’est triste. Le symbole qui s’impose est alors celui qui manque : la terre. L’un des quatre éléments, ce n’est pas rien comme absence. Alors ce manque est recouvert de fleurs. C’est triste mais c’est aussi une solution après tout. Votre solution. Une solution onirique, très poétique. Qui révèle votre capacité à trouver une solution pour que les fleurs existent malgré tout. Or, ce qui peut être imaginé peut être vécu par la suite, en vrai.

Ce très beau rêve s’achève sur une rêve coupée, après avoir commencé par des pensées. La tête séparée du corps. La femme coupée en deux. L’esprit d’un côté et le corps de l’autre. L’intellect séparé de l’inconscient. Pourquoi cette image aujourd’hui ?

Mais ne voyez uniquement le scénario morbide de ce corps meurtri, considérez le sang, la symbolique du sang, tout ce sang qui dit la réparation, qui permet au mal de s’écouler, d’être vu et de se diluer (dans l’eau, symbole de vie, d’énergie).

EN CONCLUSION :

Je suis dans un hôpital pour des raisons inconnues et celui-ci est assez particulier.




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