Métro fou

Je suis sur un quai, plus grand que ceux sur lesquels j’attends le métro habituellement, un peu comme ceux de Lyon. Les portes anti-suicide ne sont pas présentes et je m’en étonne. Il fait nuit j’en suis sûre malgré que je n’ai aucun indice là-dessus. Plus j’attends et plus il y a de monde qui arrive et attend également. Habituellement le métro passe au moins toutes les dix minutes si tard et le délai semble être dépassé, certains commencent à taper du pied pour marquer leur impatience ou a pester.
Une rame du métro arrive à toute allure pourtant les freins crissent. La première porte est ouverte et un homme qui semble un peu bourré est retenu par une fille et une autre personne, il tangue vers me vide. La vitesse du métro emporte deux murs vitrés qui délimitent l’accès au quai normalement. Finalement l’homme tombe emportant les deux personnes avec lui et le sol se dérobe sous eux et ils disparaissent. Une femme crie et certains commencent à paniquer et sortir du lieu. Je reste sur place et j’aperçois un autre homme qui s’est retrouvé entre les deux rails des différents sens du métro il a dû tomber. Personne ne semble faire attention à lui j’essaie d’interpeler des gens qui pourraient m’aider à aller le chercher pour le ramener sur le quai mais il y a trop de cris alors je commence à descendre sur les rails en vérifiant qu’un autre métro n’arrive pas. Deux hommes arrive sur le troisième avant moi et alors que je penses qu’ils vont le ramener sur le quai ils le jettent et l’assomme sur la seconde ligne là où le métro a plus de chance d’arriver rapidement.

Je me dis qu’il faut partir vite et sans trop se faire remarquer donc je me dirige vers une cage d’ascenseur en attendant patiemment qu’elle s’ouvre et que tout le monde court derrière moi. Une vieille dame vient attendre à mes côtés et quand les portes s’ouvrent la cage est vide et inutilisable j’empêche la dame d’entrer car c’est le vide et je lui dis qu’il va falloir prendre les escaliers et que je peux l’y conduire. Une autre fille arrive elle est grande avec de très long cheveux et un tas de boucles d’oreilles elle propose à la dame de prendre l’ascenseur ensemble et c’est cette option que la dame choisit. Je m’en vais en courant vers les escaliers et arrivée en haut je passe une porte blanche qui me mène à une salle de cours d’anglais. Je m’installe et une camarade apparaît à côté de moi me disant qu’elle a eut une galère de métro d’où son léger retard avant de me parler d’un pré avec des vaches et des pierres et là je me rends compte que rien n’est vrai et que je rêve. Je le lui dis et je lui demande si elle a un message à me faire passer mais je me réveille avant d’en avoir eu un.

Comme les rêves sont sensés être des manifestations de notre inconscient je me suis dit pourquoi pas parler à un personnage pour faire passer les informations beaucoup plus facilement qu’en essayant de traduire le rêve en signification mais comme je n’ai pas trouvé le sens je le poste ici.


Je ne sais pas s’il y a un message, peut-être simplement votre inconscient travaille-t-il un programme, un processus, à travers une image.

Or dans ce rêve l’image récurrente est "le sol se dérobe", quelque-chose comme ça. Sous les pieds il y a le vide, le vide est juste-là, il n’y a plus de protection face au suicide. Les autres ne sont pas une aide, bien au contraire. Il n’y a rien de solide. Tout est emporté, même les murs.

C’est comme des signifiants formels, des images profondément inscrites dans votre inconscient, comme un sol qui se dérobe. Alors ça se travaille, ça s’imagine dans les rêves pour se vérifier ou évoluer, et au fur et à mesure des rêves certainement ce programme se réactualise en fonction de ce qui est vécu.

Dans votre cas, vous parvenez à vous échapper, jusque dans cette salle de classe, et finalement cette histoire concerne plus une autre, et ce n’est qu’un rêve, vous prenez conscience que l’angoisse n’a pas toute la place, qu’il existe une vie parfaitement normale finalement, avec juste quelques galère de métro de temps en temps. C’est le métro qui est fou, et vous échappez à cette folie dans ce rêve.

Vous décrivez votre rêve comme le moment où tout dérape, mais finalement j’ai plutôt l’impression qu’il permet de remettre les choses à leur place, que ça a dérapé à un moment donné mais que vous vous en êtes sortie, que ce n’est qu’un rêve finalement, et vous vous réveillez seulement avec le souvenir de ce rêve, le passé, et la journée à vivre devant vous.

J’attends un métro de nuit mais tout dérape.

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.