Peur de rater son bus

Hier, j’ai fait un rêve où dans mon jardin un bus devait venir me chercher.

Il se trouve que j’avais oublier ma valise, j’étais en retard, dans la précipitation et un grand stress je préparais ma valise.

J’ai pris une de mes peluches en forme de souris (qui existe dans la réalité ou sur le ventre un scratch permet de l’ouvrir) je l’ai ouverte pour mettre un blazer, je m’apprêtais à descendre avec ma peluche en souris à la main mais je me suis rendu compte que c’était la honte de prendre le bus avec ça. Alors je l’ai mise dans mon sac, j’ai couru, pensant avoir loupé mon bus, je suis arrivée et d’autres amis attendaient le bus.

Celui-ci arrive deux minutes plus tard, je monte dedans et là j’étais à l’arrière du bus et dans les rues que le bus traversait je voyais des anciennes personnes de mon lycée précédent qui marchaient derrière le bus. J’étais contente de les voir, d’ailleurs parmi ces personnes qui étaient derrière le bus à marcher, une personne se fait pousser par une autre et y avait un gars dont je reconnaissais le visage mais je savais plus d’où il était, je le trouvais pas mal mais mon rêve s’arrête là.

Le bus vient vous chercher dans votre jardin (secret), directement là où se trouve votre inconscient. Ce projet de voyage en bus doit évidemment être compris comme une avancée intérieure. Alors, allez-vous prendre ou rater ce bus, aurez-vous tous les bagages nécessaires à ce trajet, le contrôleur (intérieur) vous laissera-t-il passer ? On retrouve bien sur dans un voyage en bus tous les éléments d’un rêve de voyage en train. Il faut donc se référer à cette symbolique pour mieux comprendre ce rêve.

Mais si l’angoisse de rater ce bus apparaît bien dans le rêve, il faut également constater qu’il indique un départ. La rêveuse arrive à temps pour monter dans le bus, et s’éloigne des autres personnes de son lycée qui, elles, restent en arrière. On peut comprendre ainsi ce geste de pousser, de simulacre de lutte primitive, ce passé qui reste derrière le bus et s’éloignera lentement.

Et dans quelles conditions se fait ce départ vers l’age adulte ? Avec pour bagage un sac à dos dans lequel a été glissé une peluche ? Ce détail est très poétique. Un petit reste d’enfance que l’on emmène avec soi, discrètement. Or cette part d’enfance est essentielle à la vie, il faut la conserver précieusement, toujours conserver avec soi un peu de son enfance.