Court cauchemar

Tout se passe dans un lieu noir (comme la plupart du temps quand un de mes rêves tend à se transformer en cauchemar).

Je suis dans un espace noir bien familier au fur et à mesure des rêves (on ne change pas les habitudes).

Je marche tranquillement dans cette espace vide mais qui ne me paraît pas grand. Quelqu’un m’appelle et je me retourne avec une légère sensation d’euphorie. Je ne distingue pas la personne qui m’a appelée mais celle-ci me serre dans ses bras lors d’un câlin quelques instant plus tard. J’y réponds volontairement et rends l’étreinte à cette personne.

L’ambiance jusque là tranquille devient soudainement pesante. Je m’en rends compte et tente de me défaire de cette étreinte mais la personne me serre plus jusqu’à m’en faire mal aux os. J’ai l’impression que tout mes organes se contractent dans le peu d’espace qu’il leur est maintenant disponible et la sensation me semble très douloureuse.

Je me réveille quelques instant plus tard essoufflée et avec la peur de me faire broyer les os par un câlin de quelqu’un qui aurait plus de force que moi.


Une relation d’amour qui enserre.

Une incapacité à aimer autrement qu’en faisant mal à l’autre.

Un câlin qui devient prise de catch.

Un amour qui devient combat.

L’élan de l’autre qui vous coupe la respiration, qui vous broie.

Ce qui est attendu, le geste auquel vous répondez naturellement, vous déborde rapidement, devient pure pulsion d’emprise.

C’est cette contradiction, ce mouvement excessif qui limite votre espace vital au final, qui s’expriment dans ce rêve.

Je suppose que vous en comprenez mieux que moi le sens.

Un lieu familier, noir, une étreinte douloureuse, étouffante.

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