No man’s land

Reve de cette nuit :

je descends de l’autobus et un homme descend, également, assis sur une sorte de chaise basse (charrette) pour handicapé. Il me demande de l’aider à rentrer chez lui. Sur sa chaise il y a un écriteau sur lequel est écrit le nom de son lieu d’habitation : "chautrop".

il me demande, avec insistance, de l’accompagner. Mais je ne connais pas le chemin et je n’ai pas de voiture. Je cherche une personne qui pourrai l’emmener pour me débarrasser de cette corvée. Mais je me sens coupable de l’abandonner au milieu de nulle part, pis : un no man’s land.

Pourtant, je m’apprête à l’aider lorsque des personnes arrivent et que je leur demande de l’aide : je me réveille.

ce Reve est assez long. Décidément le masculin change de visage : j’apprends dans ce rêve, qu’il est paralysé (inhibé ?). Qu’il a besoin d’aide pour être réintégré chez lui (moi ?).
mais je n’ai pas de voiture (je trouve cela grave car la voiture c’est moi non ?)
il y a de la culpabilité à abandonner cette partie manquante de moi-même qui à l’air perdue dans le désert ( vide autour de soi ?).
mais il y a cette pancarte pour nommer son lieu de résidence dont il est exclu Chautrop, je pourrais le traduire trop chaud. Ce pourrait être une situation trop chaude (extrême ?)
c’est une interprétation au "pied levé" comme à chaud.

De plus, cette interprétation jungienne correspond à celles que je propose régulièrement.

En appuyant ce terme de no man’s land : littéralement, ce lieu où il n’y a pas d’homme !

Dans tous les cas cette rencontre est enrichissante, si l’on considère que toute évolution demande préalablement la mise en tension entre des opposés, ici l’homme et vous-même, sa position assise et votre position debout, sa demande et votre hésitation... Et ce "trop chaud" est encourageant, car la chaleur prouve qu’il y a de l’énergie.

Des énergies opposées qui se mettent en tension, c’est l’étape indispensable d’une future union.