Accueil > Dictionnaire des rêves > Lieux du rêve > Désert

Désert


Dans le désert, on est face à soi-même et à l’immensité de l’univers.

Rien que de l’eau

Dans le désert, rien ne compte plus que l’eau.

Les richesses matérielles n’ont plus cours dans le désert. L’Homme perdu dans cette étendue de terre peut bien avoir le portefeuille bien bombé, les plus riches vêtements du monde, du pouvoir normalement, ici il n’est rien. Le soleil pourra le faire succomber dans le désert comme un modeste insecte, plus facilement en réalité.

L’eau, l’un des quatre éléments, ce symbole de vie, trouve une importance exacerbée dans le désert. Il n’y a plus que l’eau qui compte.

Dans le désert, le rêveur est plus que jamais face à lui-même, or de l’agitation du monde, il s’interroge sur l’essence de la vie, sur son être.

Seul dans le désert

Jamais seul dans le désert

Mais on n’est jamais vraiment seul dans le désert, semble commencer par dire le livre de Saint-Exupéry, le Petit Prince. Même perdu au milieu d’un désert de sable, il y a quelqu’un prêt à nous interroger, notre enfant intérieur dans le livre, mais si ce n’est lui une autre partie de nous-même se mettra en action.

Le désert est le lieu du dialogue. Dans la bible, du dialogue avec Dieu dans la prière. Dieu, pour Jung, c’est le Soi.

Dans le désert, on ne subit pas la peur de l’être, on entre en conversation avec son être, et avec cette puissance qui nous dépasse et que l’on porte en nous.

Le désert est le lieu du recueillement, de l’immatériel, de la réflexion la plus profonde qui soit.

Un espace dans l’espace

Dans un rêve, on est seul, toujours seul.

Or dans le désert, cette solitude est redoublée.

Ainsi, le désert est comme un espace privilégié au milieu de la nuit, une seconde protection contre l’extérieur, une seconde enveloppe dans laquelle toutes les renaissances sont possibles. Le désert est un espace privilégié de réflexion au milieu du sommeil paradoxal qui constitue lui-même un moment d’isolement du sujet par rapport au monde extérieur. Un espace dans l’espace. Comme le ventre maternel, au début de la vie. Mais rien d’obscur ici, au contraire. Une sorte de fœtus de lumière.

EN CONCLUSION :

Entrer dans le désert, c’est entre en communication avec soi. Le désert est le lieu où l’on s’isole pour mieux se découvrir.




Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?