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Se perdre en centre ville


Bonjour,

Cette nuit j’ai rêvé que je me baladais dans ma ville à pied et que j’avais pour destination le centre ville.

Mais j’étais occupée par mon portable et j’ai loupé la rue qui mène au centre ville et je me suis perdue.

Je savais que j’étais pas loin mais pas moyen de trouver, du coup je suis partie demander a quelqu’un qui m’a dit qu’il suffisait d’un rien pour se perdre.

J’ai continué et je suis arrivé dans une zone commerciale au bout de la ville. Je cherchais un magasin en particulier et je suis entrée dans la partie des employés. "C’était un long couloir vide avec peu de lumière".

Je suis sortie, j’ai fait le tour, marché un petit peu et ai trouvé le magasin en question. Avant de rentrer ma sœur m’interpelle en me proposant de me faire la coupe de cheveux que ma mère me faisait quand j’étais petite. J’ai eu une image de moi enfant avec deux tresses reliées avec mes cheveux de devant, et j’ai accepté.

Je me suis trouvée bien et suis rentrée dans le magasin où il y avait plusieurs jolies filles. A la fin je me suis regardée dans le miroir avec ma coupe de cheveux, je me trouvais jolie (dans la réalité ce n’est pas du tout le cas) et arrangeais ma coupe de cheveux pour que ça soit plus joli.

Tout le long du rêve je me suis senti bien.


Une recherche de signification de ce rêve selon la méthode d’interprétation utilisée par Paul Diel est très tentante.

Dans tous les cas, le rêve commence par une impossibilité à suivre l’itinéraire qui était le votre, à savoir le chemin du centre ville. Aller vers le centre, c’est chercher son Moi, c’est finalement la route qui s’impose à chacun.

Mais vous, vous ratez quelque-chose. Vous passez à côté de vous même, d’un rien peut-être, mais il est vrai aussi, comme vous le rappelle votre rêve (et, tout de même, il faut s’y arrêter un peu, cette phrase au milieu du sommeil est d’une extrême sagesse) : "quelqu’un qui m’a dit qu’il suffisait d’un rien pour se perdre".

Au lieu de votre vérité, vous entrez dans un magasin, lieu de banalisation par excellence pour Diel. Évidemment, votre vie n’est plus alors qu’un "long couloir vide avec peu de lumière".

Mais avant d’entrer dans le magasin, votre sœur coiffe vos cheveux. Lisez la symbolique des cheveux et voyez comme votre rêve l’illustre parfaitement. Vos énergies primitives, celles de votre enfance, qui retrouvent avec des tresses parfaites la puissance qu’elles avaient hier.

Après évidemment, le magasin est un lieu de beauté. Il y a là une confrontation entre ce lieu de la banalisation et les forces de votre Moi. Cette confrontation, c’est la délibération dont parle Paul Diel, cette opposition permanente de nos forces psychiques, en particulier durant les rêves. Et ici, votre sentiment de bien être vient certainement du fait que, après avoir raté le centre ville, vous retrouvez votre puissance primitive avant de pénétrer dans le monde des banalisés. Après vos cauchemars publiés sur ce site, ce rêve est particulièrement positif.

EN CONCLUSION :

Le centre de la ville, c’est le Moi. S’y perdre, c’est ne pas se trouver. Et pourtant, ce rêve donne une seconde chance à la rêveuse, celle d’être coiffée et de retrouver ainsi son énergie primitive.




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