Coquelicot

Tout le monde aime les coquelicots, cette unanimité donne à ce symbole un caractère universel, symbole de la vie.

Une fleur à ne pas cueillir

Les coquelicots résistent aux traitements, ils poussent au milieu des champs ou le long des routes de campagne malgré les insecticides déversés. Et pourtant, le coquelicot fane tellement rapidement une fois cueilli.

Sa fragilité fait son élégance. Mais une beauté aussi fragile ne peut pas être radieuse, elle demeure toujours un peu triste. Le côté éphémère des coquelicots ne disparaît jamais vraiment, c’est une chance de les voir, bientôt dans tous les cas ils ne seront plus là.

Le coquelicot dans notre imaginaire regroupe les notions de vie et de mort. A noter que le coquelicot est l’emblème de la première guerre mondiale, peu présents en Flandre notamment, ils ont poussé abondamment dans le sol retourné par les bombardements. Alors on aime naturellement les coquelicots, mais sans se défaire jamais de leurs relents de tristesse.

Les couleurs du coquelicot

Le coquelicot se caractérise par des pétales rouges, tellement légers, un rouge bien vif, qui contraste souvent avec son environnement.

Mais la fleur se compose autour d’un centre noir.

Le rouge et le noir forment un couple de couleurs violent. Là encore c’est une question de contraste. Une puissance étonnante pour une fleur aussi fragile...

Le coquelicot au féminin

Au féminin, la vie, marquée par le rouge, prend la couleur de la capacité d’enfantement.

Mais mêlée au noir, cette capacité devient angoissante, castratrice.

Derrière sa beauté évidente, le coquelicot devient ainsi le symbole d’une très grande fragilité et le signe d’une difficulté à accepter son rôle de transmetteur dans la succession des générations.