Labyrinthe vers la frayeur
Je me réveille assise contre un mur de pierre, sous moi la terre. En me relevant je m’aperçois que je suis dans les tranchées de Vimy, j’y passais certaines journée enfant il y a une dizaine d’année à de multiples occasion. On s’amusait à courir à travers les allées et les passants et mon frère sautait au dessus des allées en passant par les espaces herbeux au-dessus des murs. Je frôle les murs pour avancer sans m’aider de mes mains. Je crois que si je touche le mur mes mains vont se dégrader dans le sang, c’est une certitude, les murs me blesseront si je les touche volontairement.
Je continue d’avancer dans les allées que je connais presque par cœur. C’est vide, comme-ci j’étais la seule visiteuse aujourd’hui, pourtant des pas courent derrière moi et je le retourne mais ne perçoit rien. J’avance à reculons et mon dos heurte un autre mur de pierre. Le chemin devant moi se sépare en trois et je sais que celui derrière le mur le fait en deux, celui de gauche et plus long mais je prends à droite. Je reprends ma route à l’endroit en marchant très lentement faisant attention comme-ci je pouvais marche sur une mine. A droite le chemin se re-sépare assez rapidement. En face le mur a une cavité où on peut mettre une lampe à huile mais forme un cul de sac, il faut obligatoirement prendre à gauche mais celle-ci aussi est un cul de sac qui pars en arrondit mai est un peu plus long, je peux grimper dans les cavités au besoin pour monter au dessus des murs. Il y a de la lumière qui semble venir de là-bas et j’entre dans le chemin arrondit à la recherche de celle-ci. Je tombe sur une lampe allumée dans la cavité au centre, la flamme est faible et finit par s’éteindre rapidement.
Je fais demi-tour, c’est un peu comme-ci l’obscurité me rendait de la vitalité, je suis moins fatiguée et arrive à me redresser entièrement, j’étais un peu courbée jusque là. Je marche plus facilement mais une douleur dans ma jambe se réveille, je suis quasiment sûre que si je la regarde je pourrais la voir se désagréger, c’est toujours la même jambe dans chaque rêve. Je reviens au 2 contre 3. Je dois choisir l’un des trois chemins puisque je ne veux pas aller à gauche, je viens du premier chemin des trois alors il me reste et celui du milieu et celui de droite. Je prends au milieu sachant qu’en sortant de l’autre côté je pourrais remonter par le troisième et finir sur le chemin de gauche des deux chemins maintenant derrière moi. J’aurais visité toute les tranchées de ce secteur et je sortirais ensuite faire la seconde que je connais un peu moins bien.
À peine entrée dans celle-ci que j’entends une balle passait près de mon oreille. Je me retourne et il n’y a plus les deux chemins, Une vague de corbeau s’envole jusqu’à moi, il y en a trop et je tombe en arrière. Parfois je les vois apparaître la journée et je me baisse pour les éviter en sachant pourtant qu’ils n’existent pas.
Ma main m’a retenu en tombant la première mais elle est tombée sur une pierre qui descend du mur. Je commence à paniquer et mon corps se couvre de sang. Je panique encore plus et plus je m’agite plus il y a de sang sur le sol. Je sens une présence derrière moi que mon corps semble reconnaître, le vent se lève et tout se refroidit. J’ai peur, je suis tétanisée et ne veux pas me retourner, je ferme les yeux pour qu’elle disparaisse. Une main se ferme sur mon épaule et je me réveille en sursaut.
On retrouve cette incapacité à faire quoi que ce soit à la fin du rêve comme dans ce rêve précédent à la lisière de la forêt. Il se pourrait parfaitement que cette sensation apparaisse au moment du réveil, quand la conscience reprend toute la place pour s’apercevoir dans un premier temps de son incapacité à reprendre le contrôle du corps. Généralement cette sensation est plutôt décrite comme apparaissant lors de la tombée dans le sommeil, au début du cycle de sommeil profond, mais il apparaît aussi logique que l’on retrouve cette impression d’être paralysé au moment de sortir du sommeil.
Autre chose : "Parfois je les vois apparaître la journée et je me baisse pour les éviter en sachant pourtant qu’ils n’existent pas. " : c’est dans le rêve ou un aparté pour dire quelque chose qui vous arrive parfois dans la réalité ?
Ces tranchées, ces chemins, semblent dire le labyrinthe, rejoindre la signification de ce symbole, mais avec l’impression qu’il apparaît pour vous comme témoin d’un niveau de conscience élevé durant vos rêves, ce qui expliquerait tous les détails qui y figurent. Et si la conscience est présente dans les rêves, comment perçoit-elle le scénario inconscient qui s’impose à elle ? Peut-elle envisager tous les possibles comme autant de chemins qui se présentent devant elle, sans qu’elle puisse en même temps choisir ce qui se présentera au bout de ces chemins ?
Enfin, cette personne derrière vous qui vous immobilise de frayeur, connaissez-vous son identité ? Je pose la question car il est arrivé que vous connaissiez parfois l’explication très concrète de vos rêves, alors plus post-traumatiques que symboliques.
Une fois encore le rêve mène, à travers un labyrinthe, à la peur d’être confronté à une personne, toujours derrière, impossible à regarder.
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