Retrouver l’homme aimé

je suis avec mes mon père et ma mère qui pour une fois m’aident à retrouver un homme avec lequel je suis sortie quand j’étais jeune.
Après de multiples péripéties je le reconnais, lui ne semble pas m’identifier tout de suite.
Je lui rappelle donc où et comment nous nous sommes connus, j’ajoute que ce sont ses parents qui nous ont séparés de force. (ce qui est vrai dans la vie réelle)

Son visage s’éclaire, ça y est il me reconnait. Nous sommes dans un train, côte à côte, Nous sommes joyeux, puis dans la conversation il glisse qu’il aimerait avoir deux enfants.
Deux larmes glissent le long de ses joues, je sais qu’il vient de se souvenir que je suis une huitaine d’année plus vieille que lui et je lui confirme que je ne peux plus avoir d’enfant, une larme s’échappe et vient s’échouer sur mon visage.
On trouve une solution et je lui dis que j’ai six petits enfants (alors que j’en n’ai que trois) il est étonné !
Il n’est plus ce qu’il était et il parle un peu grossièrement. Je le lui fais remarquer. Il me répond qu’il va faire de son mieux pour y pallier.
Puis je me dis que finalement je m’en fous, tous mes a priori s’évanouissent.
L’amour, le vrai, est là.Il est perceptible, on peut le sentir, il nous envahit, finalement au bout du compte nous ne faisons qu’un.
Il me dit qu’il habite à Porto et comme dans un film de science-fiction je change de décor.
Je suis dans une grande forêt, je ne vois pas de maison mais je sais que nous sommes chez nous.
J’aperçois mon ami avec mon père ils sont assis sur une table. Il semble lui montrer comment manger, mon père à l’air d’ écouter au début, puis son visage se ferme, il est retourné dans son monde. ça me fait de la peine de le voir ainsi, mais il est dans son élément, la nature, petite c’était toujours là qu’il nous emmenait en vacance, à mon grand dam !
Je lève la tête et je vois des arbres gigantesques de hauteur, les feuilles tombent c’est l’automne, le ciel est d’un bleu azur et les rayons du soleil me caresse le visage.
Je me dis que je suis enfin heureuse. Je suis gagnée par une plénitude et une sérénité totale.
A mon grand regret, mon rêve s’arrêtera là, mais les émotions encore bien présentes vont noyer pas mal de mouchoirs.

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Incroyable non ? Suite à votre dernier rêve, je vous interroge (j’interroge votre inconscient plus précisément) : "Et en changeant consciemment notre regard sur la vie, on change ainsi nos rêves. Pourquoi ne rêveriez-vous pas de ce que vous aimez ?"

Et c’est comme si votre inconscient me répondait avec ce très beau rêve.

"au bout du compte nous ne faisons qu’un." "Je suis gagnée par une plénitude et une sérénité totale."

Ne faire qu’un, percevoir sa totalité à travers une sérénité profonde, ne serait-ce pas ça le but de l’individuation jungienne. Retrouver sa moitié et ressentir cette plénitude.

Un rêve d’animus, projeté sur cet homme. "enfin heureuse" ; alors maintenant, restez-le.