Foetus

Le fœtus garderait le souvenir de sa vie, de la conception jusqu’à la naissance.
L’humain relaterait inconsciemment cette mémoire dans les mythes :

L’Arbre de Vie du Paradis figurerait le placenta ;
Le serpent dans cet arbre figurerait le cordon ombilical côté placenta ;
Icha, la femme, figurerait le nombril de l’embryon ;
Ich, l’homme, figurerait l’embryon :
"La femme, Icha, est issue de la côte ou de la chair de l’homme, Ich",
car le nombril de l’embryon est issu de la chair de l’embryon.
"Le serpent parle à la femme", figurerait la jonction du cordon avec le nombril de l’embryon ;
L’antagonisme ultérieur entre le serpent et Eve figurerait du cordon l’antagonisme de fonction et de sens circulatoire entre les deux artères qui évacuent le sang vicié (le serpent) et la veine qui apporte le sang frais (Eve, "la vie qui apporte la vie").

Le Déluge figurerait la chute prénatale des eaux amniotiques ;
Noé, l’enfant nouveau-né qui sort du ventre de la mère après ce Déluge ;
L’arche du Déluge, la membrane amniochorionique qui accompagne cet enfant ;
"Au sortir de l’arche, Noé plante la vigne" : l’enfant constitue à la naissance son réseau vasculaire propre.
Etc.

Tonnerre, tambour, sons de cloches, galop d’un cheval, pierre qui résonne, sont fréquents en mythologie : il s’agirait là de réminiscences du battement du cœur du fœtus et/ou du cœur de sa mère, fréquents dans la vie utérine…

Chaque femme enceinte porterait ainsi dans son ventre, en quelque sorte, Adam et Eve, Noé, Zeus, Apollon, Atlas, Odin, Indra, Hor, Amon…

Approcher les mythologies comme mémoires de la vie fœtale les explicite.

Rêver de foetus peut ainsi être interprété comme un retour à notre propre mythologie.