Nord

Le nord est lié au sud évidemment, la question est donc de savoir si le rêveur se déplace du nord vers le sud ou reste confronté aux horizons désertiques et désespérants du nord.

La couleur du nord

S’il fallait donner une couleur au nord, ce serait le blanc. La couleur blanche est la couleur de l’immobile, de la mort.

Pour Paul Diel, cette mort est celle de l’esprit, le rêveur étant préoccupé uniquement par ses désirs matériels, leur ayant sacrifié ses désirs spirituels, son harmonie intérieure.

Cette mort de l’esprit est figurée par le nord. C’est donc une situation initiale, dénoncée par l’inconscient dans le rêve. C’est aussi un point de départ, tout dépend du scénario de ce rêve et des rêves suivants.

Ce qui est gelé au nord

Le nord est la direction du froid, du gel même, de la banquise.

Qu’est-ce qui est gelé à ce point en nous ?

L’intellect le plus souvent. Pour Paul Diel, l’intellect permet d’analyser son environnement, il est au service de l’esprit normalement, mais sa perversion par les pulsions matérielles est fréquente. L’intellect raisonne alors à froid, il éloigne des sentiments, du ressenti, de l’esprit.

Perdre le nord

Perdre le nord, c’est perdre la tête, ne plus avoir de point de repère, se perdre.

Or dans les rêves il faut espérer que si l’on voit le nord, c’est paradoxalement pour mesurer à quel point un nouveau départ s’impose. On quitte alors le nord pour aller vers le sud, vers la chaleur des sentiments.

La direction donnée dans le rêve est alors celle à suivre dans la vie, la nuit, et le jour.