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Les paradis perdus


Reve du 29 mai 2014

Je m’approche d’une table ronde sous un vaste préau, sol en béton, tout est gris, comme un préau d’école, ou une femme et deux enfants déjeunent. L’ensemble est abrité du soleil, austère. La femme est mon ex belle mère. Je demande ou est Jean son mari. Je vois Jean, hors du préau dans la cour sur la droite, assis seul à une table ronde. Il déjeune tranquillement de son cote. Il y a de grands arbres verts printemps très feuillus, de la végétation devant lui et une belle luminosité, c’est le soleil de midi qui rayonne de tout son éclat bienfaisant et généreux sur la vie.

Confus.

Je suis dans la rue et je marche en poursuivant ma belle-mère. Je crois que les deux enfants sont avec elle. Je suis en colère contre elle, je lui en veux, et lui dis : « Alors lui (ou elle) tu ne l’as pas oublié, lui (ou elle) tu ne l’as pas oublié non plus, mais moi tu m’as oubliée ??!!!! ». Elle accélère son pas pour m’échapper en jetant un regard vers moi un peu gênée et sans affect.

Confus.

Je suis entrée dans une construction par une fenêtre au ras du sol. C’est une impression pénible, de difficulté, pour passer, je manque un peu d’air je crois, je ne me sens pas très bien. Je suis allongée sur le dos à l’intérieur maintenant, je prends un morceau de battant de fenêtre au dessus de moi et l’écrase sous mes doigts. Parmi les fins débris je sens une clef. Je suis surprise, puis je me dis que je vais la conserver puisque maintenant je sais comment venir ici.

Puis je suis dans ce qui me semble être un sous-sol. Cela ressemble aux couloirs d’une cave d’immeuble, mais je ne vois pas de portes de caves. je ne vois que des murs et des dédales. Tout est gris, mur et sol. J’avance, j’explore en tournant automatiquement plusieurs fois sur ma droite. Au un carrefour, il me semble que le couloir s’est soudainement obscurci. Je ne suis plus très sure d’avoir envie d’avancer, j’ai l’impression qu’à partir de là ce pourrait être un labyrinthe, un dédale dans lequel j’ai peur de me perdre et de ne plus pouvoir sortir. Je suis fugitivement oppressée ou inquiète car j’ignore ou cela me conduit ... n’est ce pas tout à coup comme légèrement incliné vers le bas... comme si je descendais sous terre aussi encore plus bas... je décide de faire demi tour, tant que je me souviens du chemin emprunté .

Je retourne sur mes pas. En sortant du dédale, Je vois une pente ascendante légère avec sur la droite des murs en bois et tout un pan vitré ou l’on peut voir l’extérieur. Je pousse la double porte battante, un homme vient au devant de moi les bras ouverts pour m’enlacer, il est protecteur, attentif, viril, un homme comme je les aime, et il a l’air de s’inquiéter pour moi. C’est Jean Claude Vandamme.

J’ai l’élan de me jeter et me blottir dans ses bras, de m’y abandonner, car j’ai besoin de réconfort. J’ai tant besoin de réconfort... Alors, contre toute attente, je suis stoppée dans mon élan. Tout se passe en une fraction de seconde, je suis comme parasitée, quand l’illusion cède et se révèle, je me demande dans quels bras est ce que je me jette exactement ? Qui est cet homme en face de moi ? Quel rôle joue t il pour moi ? Celui d’un père dont j’attends qu’il me rassure ? Je me mets contre ce personnage, dans ses bras malgré tout, mais dans une secrète retraite intérieure et interrogative, triste... Mon corps est crispé dans une subtile retenue. Dans quels bras est ce que je suis ?

Après ce rêve, j’ai fini par me dire à moi même, en m’adressant à ce vaste inconscient, que s’il avait des problématiques à me révéler, à me faire cerner davantage, il devait choisir un peu mieux les images qu’il m’envoyait, car la cave m’a angoissée je crois, qu’il choisisse donc un autre décor pour que je puisse descendre sans avoir peur de descendre. Le rêve qui a suivi, est le combat dans les profondeurs des eaux exotiques, avec cette sorte de yeti chevelu furieux et le python gigantesque préhistorique, que la représentation de mon fils, dont le prenom est celui d’un archange, a combattu pour moi.


Parfois je modifie les titres donnés aux rêves, pour des raisons liées au référencement, mais ici il fallait le laisser : Les paradis perdus. Je n’ai pas compris pourquoi ce titre, ou plutôt je n’ai pas compris comment vous avez trouvé ce titre (qui correspond parfaitement à l’interprétation du rêve).

Le rêve commence par cette opposition entre :
 ex belle mère : "gris" "austère"
 son mari : "c’est le soleil de midi qui rayonne de tout son éclat"

Il n’y a pas de lien entre les deux : "L’ensemble est abrité du soleil"

En revanche, vous, à la fin du rêve, déclarez : "Dans quels bras est ce que je suis ?"

Or, le soleil, dont je constate à l’instant l’absence dans notre dictionnaire des rêves (c’est pourtant un archétype jungien !) symbolise le père. Cette opposition entre le rejet de la mère et l’attirance pour l père magnifié renvoie à la période oedipienne.

Et comment votre inconscient pourrait-il mieux exprimer au présent la puissance de ces désirs œdipiens lointains ? La confusion entre l’homme viril désiré au présent et le désir d’un père qui rassure ?

Relisez votre rêve et comprenez pourquoi vous êtes angoissée à l’idée de rejoindre ces profondeurs.

EN CONCLUSION :

Un rêve très symbolique qui exprime clairement le complexe d’œdipe et les traces laissées par cette étape de la construction du psychisme.




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