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Tuer un rat


Bonjour, hier soir j’ai rêvé que j’étais sur un wc. Je me suis fais mordre par un gros rat qui sortait certainement du trou de la cuvette.

Je me suis levée rapidement, je me rappelle plus si j’ai appelé à l’aide.

Le rat s’est retrouvé enfermé dans un sac noir et avec un bâton je l’ai tapé sans arrêt pour le tuer. Mais il était coriace et du coup il s’est sauvé. J’ai quand même cette sensation de l’avoir laissé partir car je savais que je n’arriverais pas à le tuer.

Rêve bizarre car même si je n’aime pas particulièrement les rats souris serpent mon geste me surprend un peu car je n’aime pas la violence surtout envers les animaux.
Merci par avance pour votre aide.


Tout d’abord, ce rat qui sort des WC alors que vous êtes assise dessus fait étrangement penser au fantasme de l’homme aux rats rapporté par Freud. L’analyse faite de ce fantasme, par Freud et par ses successeurs, conduirait à une compréhension du rêve tellement théorique que rien que d’y penser, je ne saurais quoi ajouter...

Moi, ce que je retiens de ce rêve, c’est de votre violence contre cet animal qui vous a effrayé finalement, cette violence que vous ne reconnaissez que comme extérieure à vous-même, que vous n’aimez pas, et qui ici est bien la vôtre.

C’est exactement cela le principe d’un rêve d’ombre : de découvrir une partie cachée, et souvent (mais pas toujours) dévalorisante, de soi. Or cette ombre est à reconnaître, puis à intégrer. Dans ce cas précis, elle permettrait de mieux reconnaître la violence des autres aussi, reconnaître et véritablement connaître. Cette violence qui n’est finalement, dans la théorie de la violence fondamentale de Jean Bergeret, qu’un résidu d’instincts primaires non étayés sur des pulsions tendres et amoureuses, force obscure qui demeure sans but, tout en cherchant des moyens d’expulsion. Cette violence est donc, dans cette logique, à l’origine de la vie, en chacun de nous, et l’accepter revient ainsi à accepter la vie dans toute sa complexité, toute sa profondeur.

La psychologie des profondeurs : là on retombe chez Jung. D’un côté ou de l’autre, la violence n’est jamais mauvaise en soi, car elle participe au Soi.

EN CONCLUSION :

Rêver de se faire mordre par rat, chercher à le tuer puis finalement le laisser s’échapper.




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