Mon autobiographie

Je suis dans une grande surface que je connais bien (dans la vie réelle) et j’aperçois mon autobiographie dans le rayon des livres.

Quand je l’ouvre et aux premiers regards je ne reconnais pas ce que j’ai écrit, mais force est de constater que c’est bien le mien.

En feuilletant je constate que certaines pages sont toutes rouges, c’est du sang !

Puis je me retrouve dans un autre décor, là on me tire dessus, les balles sifflent à mes oreilles, je me demande d’ailleurs comment un projectile ne m’a pas encore tuée.

Encore une fois je change de décor mais c’est la suite de ce que je viens de vivre dans ce rêve, mes parents sont présents, ma mère me retire des morceaux de verre qui se sont incrustés dans mon bras.

J’ai très mal, une casquette (une fois réveillée je réaliserai que c’est celle de mon père) est encastrée elle aussi dans le même bras, je la retire toute seule en me questionnant sur ce fait incongru.

Enfin une dame noire que je ne connais pas me retire une balle.

Je vois ma mère commencer à jeter ce qui sont pour moi des preuves pour le procès, je lui demande donc d’arrêter.

Mon rêve s’arrête là.

Quand je me réveille je ressens dans mon bras gauche la même douleur que dans le rêve.

Ce rêve imagine donc la publication de votre autobiographie, que tout le monde peut donc lire.

Et cela engendre toute cette violence : sang, balles, projectiles...

Mais le mouvement que dévoile le rêve est inattendu : ce ne sont pas les balles qu’il vous faut craindre, car elles ne vous touchent pas, mais les personnes qui vous aident, car en vous libérant des traces (morceaux de verre, balle) de cette violence vous perdez vos preuves.

Vous vous préparez pour un procès, la recherche d’une vérité indiscutable, et pour cela vous avez besoin de conserver toutes vos souffrances, toutes les preuves.