Avec des rêves qui m’impliquent de plus en plus dans les discussions :

Premier rêve :
Je sais qu’à l’extérieur il fait jour, que je suis en ville, une grande ville telle New-York avec des immeubles de verre reflétant un bleu ciel magnifique. Mais moi, où je suis il fait très sombre car je suis dans un sous-sol, là juste sous vaste une bibliothèque, tellement grande que je ne saurais dire jusqu’où elle s’étend. Mais le sol est en train de s’effondrer sous elle, des gens s’activent dont une fille qui se met sous deux gros blocs de bêton prêt à lui tomber sur la figure. Des câbles électriques parcourent ces blocs juste au dessus d’elle, des câbles de gros voltage qui se mettent à faire tout plein d’étincelles car ils sont âbimées. Et elle est là, essayant de relier ces deux câbles, je crois qu’elle souhaite éviter l’effondrement et donc la perte de cette bibliothèque en voulant relier ces deux bouts de câbles ainsi.
Ils sont plusieurs ici à risquer leur vie pour tout ce savoir.
Ensuite il se déroule une scène où je suis en pharmacie avec ma mère, elle veut prendre des médicaments pour elle. On en ressort.
Et la fin du rêve se déroule dans une cuisine où je suis avec ma mère et ma copine. Je veux boire du lait, et j’en prends une bouteille me demandant si elle allait être périmée mais non, et une d’elle y met du nutella avant de faire passer la tasse au micro-onde. Ça ne m’a pas l’air très ragoutant, c’est tout marron quand je le porte à moi ; et le rêve se finit là.

"Et que dit le rêve ?" :
Qu’une intelligence en lien avec le masculin est sur le point de s’effondrer, ça fait des étincelles, c’est peut-être une résistance qui s’abaisse ? Pour de nouvelles bases ?
La scène en pharmacie, je la passe.
Un peu de douceur dans ce monde de brute : je bois et du lait en plus. Le maternel est prouvé, la boisson est marron (relation à la mère figée, c’est un passage du blanc au marron, qui se fait avec du liquide alors que la dernière fois on l’avait avec des boules) c’est pas l’extase mais certainement agréable.
Bibliothèque et Vie, première fois que ces deux symboles sont associés aussi clairement ensemble.
Au final j’ai l’impression que tout renvoi à la résistance qui s’abaisse, renvoi de l’énergie et nourrit à la fois. Le lait, le symbole renvoie à la terre en lui-même, au moins à la notion de féminin

Deuxième rêve :
La première image dont je me souvienne de ce rêve est celle d’un carrefour entre plusieurs routes bitumées en pleine campagne, de ma droite vient un quad, de ma gauche un tracteur, avec ma voiture je continue direction tout droit.
Ensuite je me souviens avoir été dans mon jardin, je crois qu’on va organiser une course je ne sais pas trop. Mais dans la poche droite de mon jean se trouvent (encore..) un pétard coupé en deux à sa moitié et un pétard entier.
Je suis partis au bureau de tabac-presse de ma vielle natale ensuite, quelqu’un y rentre c’est un garçon une ancienne connaissance avec laquelle j’ai été en classe au collège notamment mais aussi au lycée perdu de vue alors. Le gérant de la presse dit le trouver agressif et souhaite faire quelque chose pour l’empêcher de nuire, il écrit un mot à destination de son lycée. Il y avait aussi deux femmes anatomistes en blouse blanche alors. Je me dirige vers le gérant et lui dit que "pour moi l’anatomie est quand même une matière qui me tient à cœur, ce serait bête de le priver de ces cours" ce à quoi il répondit "on ne peut le laisser avec un scalpel entre les mains".
Puis je me souviens, de retour chez moi mais cette fois-ci dans ma chambre, avoir vu au travers de mon velux un eucalyptus qui d’habitude ne possède qu’un tronc en posséder ici trois. Au fur et à mesure que le tronc central s’élevait dans le ciel celui-ci devenait rouge.
Puis il est question d’une expérience à mener dans un bâtiment fermé dans lequel se trouve une structure de la taille d’une cabane, fermée, n’ayant pour seul lien avec l’extérieur qu’une légère fente au travers de laquelle on pouvait faire passer de la nourriture. A un moment je me retrouvais au sein de celle-ci, je savais alors qu’il fallait faire attention à ne pas mordre la main de celui qui pouvait me donner de la nourriture.
La toute dernière scène se déroule, elle, dans une grotte, une caverne au fond de laquelle se trouve je crois une toile tendue comme celle d’un cinéma. Sur une ’colline de pierre’ à droite, dans la caverne se trouve un lion presqu’adulte. Justement, un Lion est demandé et il se désigne (je m’avance un peu en disant que c’est pour être futur roi de la jungle peut-être).
A ce Lion on présente trois petits lionceaux agressifs d’environ deux ans ayant une fourrure marron-noire. Et si ces lionceaux là sont agressifs c’est par manque de la lune. Le rêve s’arrête sur ce diagnostique.

"Et que dit le rêve ?"
Que je commence en choisissant d’aller droit devant moi, après la résistance abaissée c’est assez positif mais des choses sont là à gauche et à droite, deux véhicules avec une symbolique : le quad (4 totalité) qui s’oppose au tracteur qui laboure la terre.

Puis vient l’essai du terrain d’entente tel une IA (demande l’égo conscient donc) où s’opposent deux points de vue. On s’explique et je lui dit que cette connaissance elle pourrait aller en cours au moins, non il n’a pas l’air pour. L’élève est trop agressif pour avoir l’outil de scission du corps le scalpel. Privé d’apprentissage, renvoyé.
Qu’aurai-je aimé comme suite à une scène qui se continue toujours par du rêve ?

Mais les symboles renvoyant à l’enfance continuent et depuis la fenêtre de ma chambre je voit un arbre à trois troncs, avec du rouge, comme une énergie de vie qui tend à monter cette fois. S’élever n’est-ce-pas un but ?
Il ne faut pas mordre, c’est pour une expérience, un progrès. Noter la différence d’avec avoir faim.
Un Lion, une lune manquée et il n’en reste qu’agressivité.
En soit ce peut-être un début de réponse si je m’identifie à ce lion ensuite. Que dois-je donc faire de ces lionceaux qui ont manqués de la mère Oedipienne ?.
http://www.signification-reves.fr/Lune,838 la pleine lune fait rejouer le théâtre oedipien à chacun d’entre nous, un croisement entre deux zéros, origines, œufs devient ici astres ? Le soleil et la lune comme le lion et la rose ?
A chaque fois un manque de féminin.

Vous m’imposez un exercice difficile et désagréable. Les rêves ne sont pas faits pour être interprétés sans échanges, à travers un trou, par lequel on se passe des messages.

Comment ressentez-vous ce féminin manquant certes, mais appelé, et qui se reconstitue progressivement il me semble. Car en même temps que le manque est dit, il est comblé par les images oniriques. C’est cela la magie de l’attention à l’inconscient, c’est que toute carence analysée est création du matériau qui permettra de modifier le psychisme, de l’adapter au trou apparu et de l’intégrer à un ensemble plus vaste.

C’est le cas il me semble dans le premier rêve : le lait, comment faire symbole d’appel au féminin plus évident et primaire, en présence de la mère et de la femme aimée, est marron (couleur symbole d’une relation à la mère plutôt terne). Ce lait marron peu ragoutant est bu comme un médicament, comme le constat de ce qui est, comme la materia prima.

Et le second rêve tourne lui aussi autour de ce féminin devenu phallique. New York, la ville, féminine, dont les immeubles, phallus à fenêtres, se dressent jusqu’au ciel, faisant disparaître la terre pour ne plus être qu’élévation vers un masculin purement matériel. Et cet arbre immense de plus en plus rouge, faisant de ce beau symbole féminin un phallus gigantesque.

Pendant ce temps vous êtes dans cette cabane minuscule, comme un utérus avec sa fente vers l’extérieur. L’expérience est renouvelée dans la grotte.

Vous êtes ce lion assez primaire, qui ressent par le biais de ses lionceaux le manque de lune. Vous êtes dans cet appel au féminin en même temps que dans la connexion à votre propre féminin. Car il ne faut jamais l’oublier, tout Homme possède en lui la totalité qu’il recherche souvent à l’extérieur de lui-même.