Se défaire de l’attitude unilatérale, et, prendre sa liberté : l’Intégration.
Bonjour,
J’aurai aimé commencer en notant beaucoup de choses que je n’avais pas compris des derniers articles et interprétations. Bien sûr, le but ultime reste d’enfin réussir à se lier au vivant et ce but apparaît possible au dernier article.
– > D’abord je reviens sur le passage du L au V, pour moi il est gain en légèreté quand à ma vanité. L’apprentissage à différer le désir en fait.
– >Du rêve du miroir il ressort une image dépressive de moi, donc je comprends qu’il y a une attitude unilatérale face à la fille de par le cordon défectueux. Ce rapport à la fille, peut-il se reporter dans la relation amoureuse ? De quelle manière est-il défectueux ? (on le ressent face à la grande sœur, dans le premier rêve ici).
– >Et enfin, je n’ai pas vraiment compris pourquoi une analyse plus détaillée pourrait ne pas être bénéfique. Je veux la continuer, j’ai ce que je veux dans ma relation amoureuse, je veux continuer dans le sens pris il y a quelques mois pour le plus longtemps possible, mais il paraît qu’il faut que je gagne en caractère, que j’arrête une "platitude" (le miroir) et aussi que je puisse faire rire. Voici mes buts donc. Tout en perdant de mes défauts.
Je vais voir ma thérapeute bientôt pour reprendre tout cela, ne serait-ce que pour à la fois mettre un nom sur la névrose, l’angoisse de l’ombre, mieux comprendre comment l’éliminer si possible, autant que mon repli sur moi-même qui me fait énormément défaut en amour aujourd’hui. La volonté est là pour comprendre le maximum de l’analyse tout en se faisant confiance, mais la confiance en soi semble souvent mener à qui peut être le plus en colère envers l’autre. Et donc à une possible chute, je ne suis pas fait pour le no limit.
Finalement je comprends l’héritage symbolique du père, s’il est bien là, comme avoir pris sa place entre ma mère et ma sœur et ça mène au miroir dépressif.
Merci pour beaucoup de choses, lorsque je sent pouvoir dire ça, je sens aussi pouvoir vous contredire sur cet arrêt possible car non bénéfique de l’analyse.
Premier rêve :
Encore une fois le rêve est très blanc. Je rêve de me trouver dans un Liddl où je m’y découvre des pulsions cannibales. Je veux littéralement sauter sur la vendeuse, lui manger sa tête. Ici pour acheter les articles on passe par elle, non par la caisse et on lui désigne nos articles. Je choisis un paquet carton dans lequel se trouve une glace en forme d’hérisson à laquelle je mange la tête. Puis je regarde un paquet de sandwichs triangulaires au jambon avec écrit dessus "Head On" et "Changing Shape" (=changer de forme), deux groupes de musique. Ils désignent par une flèche le jambon qui se trouve dans le sandwich.
Dernière scène de ce rêve, le tireur d’élite qui gardait le dragon porte des ailes à son dos dans une belle ville construite en marbre blanc, en matériaux bleus..
"Et que dit le rêve ?" :
Le rêve fait suite à une conversation eue avec ma sœur au sujet de la mère rejetante.
Dans l’ordre, des pulsions cannibales non assouvies sauf sur une tête d’hérisson gelé, c’est l’égo gelé qui est mangé.L’intensité de cette envie de la manger est inexplicable. A ça s’oppose le ressentir du cannibalisme que je souhaite assouvir c’est se rendre compte que je souhaite bouffer la grande sœur à avoir cette conversation.
Puis on conclue par l’image de l’ange. L’ange bien sûr est asexué. Mais il possède bon nombre d’images :
Pour moi il est à comprendre en passant par Jung d’autant plus qu’il gardait auparavant le dragon, il faut donc ne pas intensifier le problème de l’ombre et pour ça il faut accepter l’image que reflète le miroir selon Dolto. Ce lien à la petite fille à l’article dernier était présenté comme défectueux, cette envie de la bouffer ici, l’envie de la protéger face à la mère autrement.
Faire le deuil c’est arrêter tout ça.
Deuxième rêve :
Un rêve blanc comme la mort. Je rêve encore une fois de port où se trouvent des barques mais aussi un navire.
Sur un ponton en bois je marche et rejoins ma copine. Je me souviens alors qu’elle a été voir un mec qui voulait coucher avec elle depuis longtemps il y a peu, je suis en colère.
Dans le navire il y a un restaurant, j’y dépose mes affaires puis parle à quelques personnes.
Interprétation :
Poser ses propres affaires dans le restaurant d’un navire à quai sur la mer. Ça semble lourd d’un sens qui reste inaccessible tant que l’on n’a pas le détail des affaires personnelle, mais en tout cas c’est bien cette notion de personnel qui me semble être importante.
Sur un ponton de bois au dessus de la mer je marche jaloux. Il y a cette notion de passage donc, à relier à l’attachement à la copine mais aussi à une certaine frayeur. De passage au dessus de la mer.
Scène onirique :
C’est juste une scène, pourquoi pas plus ?
Tout un tas de millions de ballons de baudruches turquoises sont collés les uns aux autres, peu gonflés avec leurs petit bouts ronds noués vers le bas. Ainsi ils dessinent une forme de ’crosse-zeplin’ pas tout à fait sphérique sous le velux de ma fenêtre qui laisse apercevoir le ciel bleu derrière. C’est très beau, ils volent comme s’ils étaient gonflés à l’Hélium. Une femme en noir à ma droite me dit que je peux les faire voler en y approchant une allumette et je le fais, cet ensemble tourne sur lui-même, on se croirait à Disney.
Et de quoi traite cette scène ? :
Elle est liée à la femme, mais surtout à ma mère. C’est pouvoir s’en détacher qui est traité dans la conversation eue la veille. C’est très beau et sans aucune culpabilité dans ce turquoise de paix, aucune angoisse de mort quant à la mère au final. On aurait dit un hélicoptère avec tout cet emballement mental en revanche. Et il y a l’allumette, c’est la femme en elle-même qui semble m’inviter à l’allumer comme si je devais me séparer de cette forme enfantine. Je ne sait pas pourquoi mais moi j’aurai aimé la faire voler dans ce ciel plutôt que de me risquer à l’exploser. Éclater ce repli sur soi ?
De la maison vers la liberté qui se dessine dans le ciel calme dehors, vers le début du vrai âge adulte.
Je voulais écrire cette scène d’autant plus qu’elle me rappel encore ce rêve de mange-mort et sa pipe à eau, par sa forme repliée sur elle-même, par la combustion présente.. Aux amis autistes ? Par le détachement de la terre-mère qui serait ici la maison d’enfance.
Ici les ballons de baudruche ne semblent préciser aucun chemin spécifique à part à tourner sur eux-mêmes en tout sens grâce à l’allumette.
Au final deux ou trois choses ressortent de ce rêve qui font écho à d’autres rêves importants : l’allumette, le turquoise du bras de l’ombre et l’enfantin+ l’emballement mental pour l’autisme peut-être. Je sent qu’il y a quelque chose d’important à faire, je ne sait pas trop comment.
Les deux premiers rêves, je les trouve surtout en rapport avec le corps. Manger, dévorer (pour le 1er) / désirer, l’Autre (pour le 2nd).
Manger, dévorer l’autre, mange-mort / jalousie de l’autre disposant du corps de la personne aimée, pouvoir de la personne aimée via son corps.
Ce désir d’incorporer par la bouche s’oppose à l’idée de votre copine avec un autre. Dans les deux cas c’est la première enveloppe, l’enveloppe de nourriture, le corps physique, qui est en jeu.
C’est le revêtement le plus extérieur, que les indous appellent stula sharir, ce corps grossier, ou annamaya kosha, le revêtement fait de nourriture.
C’est le premier kosha, celui qui demande une acceptation de ce corps grossier qui nous relie à la nature, car composé de matière comme toute chose.
Ce corps physique est composé à partir des nourritures absorbées par la mère et, après la naissance, à partir des nourritures absorbées par le bébé, l’enfant, l’adulte.
Il faut considérer ce corps, dans son état brut, puis dans son énergie (seconde kosha), avant d’accéder au kosha du mental et des émotions. Il ne faut pas aller trop vite, et surtout ne pas croire que le mental résoudra un jour quelque-chose, puisqu’il est lui-même obstacle, guidé en grande partie par les émotions, et donc l’inconscient.
L’article fait suite à "Névrose et recherche de sens, rapport au corps", ici c’est le rapport à l’ensemble du féminin qui est traité, à la mère, la sœur, la copine. Apparaît l’image de l’ange qui pourrait se comprendre de différentes manières selon ce que l’on retient du ressentis tout aussi présent du cannibalisme.
Finalement la dernière scène est auto-interprétée comme un désir d’entrée dans le deuxième quart de vie
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