La violence et l’infériorite ; L’introjection et la castration

Bonjour, j’écris cet article en lisant : "Le don de la Magie" p419 du livre rouge pour essayer d’avoir des débuts de réponses.. Je vous invite à le lire [le chapitre comme le LR] si vous l’avez de côté. L’avez-vous ? Beaucoup de symboles, précisément détaillés y sont, comme ce bracelet de serpent du deuxième rêve qui dans le LR deviens une baguette, qu’importe si il m’est apparu en ’bracelet égyptien qui se met au plus proche du coeur’ plutôt qu’en baguette, j’imagine que c’est qu’une différence entre mon inconscient personnel et celui de Jung. Je continue d’avoir besoin de vous.

Premier rêve :
Le rêve commence alors que je vois une garde robe en contre plongée, elle est baignée dans une douce lumière mauve. Une dame prend des notes sur mes avis quand à ces vêtements, je lui dis qu’ils viennent du magasin "Jules", on parle d’abord d’une veste en faux-cuir noir qui est abîmée et je ne la conseille pas, elle s’abîme beaucoup trop facilement. Il y a aussi une paire de chaussure en cuir marron, des chaussure en croco qui flottent en l’air comme ça, celles-là on n’en dis rien, et pourtant elles m’attirent un peu.
J’ai l’impression d’être une star, on prends note de mes goûts.
Puis, je suis en ville, de nuit, avec ma copine. Des racailles sont pas loin devant sous un pont et ils jouent avec des préservatifs, ma copine semble vouloir les rejoindre car ce sont ses amis, moi j’ai plus l’impression qu’il "cherchent l’embrouille qu’autre chose". A ce moment je vois ma copine face à moi utiliser un préservatif : elle le met au niveau de son bras, tendus vers le ciel, et le perce d’un violent coup de poings.
Je me retourne et je vois son ours en peluche blanc sur le bord d’un trottoir à même le sol sur le bas-côté de la route le ventre à plat. Je l’ai pris sur mon dos et je crû m’enfuir avec lui..
Jusqu’à ce que je me fasse réveillé dans la réalité.

Je donne ma situation consciente au moment de faire ce rêve :
Après plusieurs nuits blanches dans la semaine passées à réviser je suis devenu assez renfermé sur moi-même. Déjà que je ne parle pas beaucoup d’habitude, après une scène d’altercation avec ma copine je ne parlais plus du tout, je n’en avais aucune envie. Peut-être suis-je devenu énormément susceptible, c’est ce que semble montrer le début du rêve (chaussures en croco->la volonté de puissance+regarder la garde robe en contre plongée.) pourtant à cette scène je ressent être une star, on prends note de mes avis-> j’y associe le fait que ma copine m’ait demandé si cela valait le coup de continuer notre relation et j’y ai dit que je préférai ne pas me hâter et réfléchir. On peut aussi mettre une interprétation sexuelle sur la chaussure de croco qui signerait que les relations étaient bonnes avant cette altercation, je pourrai y adhérer, mais c’est réducteur. A l’acte de percer le préservatif qu’a ma copine je n’y associe que ma propre violence après des chatouilles et ma susceptibilité, c’est possible et évite toute projection, mais réducteur encore une fois puisque ça ne prend pas en compte la "protection contre la maladie d’amour" que serait le préservatif.
Fuir la peluche, l’ours blanc, je ne sais pas trop, image de la mère retravaillée peut-être, le retour à plus de vie pour l’enfant intérieur..

Deuxième rêve :
Le rêve commence alors que je crois être en train de descendre les escaliers de ma maison juste derrière ma copine, il doit y avoir sa sœur également. Descendus au niveau du salon, non loin des toilettes je lui passe la main dans les cheveux et remarque que des bouts s’en détachent, des bouts de mèches d’environ deux centimètre partent entre mes phalanges. Au cours du rêve ma copine se changeait également en un garçon qui voulait me faire des câlins, j’ai toujours eu l’impression que ce garçon était un idiot (réalité ou rêve, même ici), je ne pouvais m’empêcher de le repousser et en parallèle au fait que je voyais "ce peau de colle" un paysage dans le fond défilait, celui d’une forêt de type des terres enneigées, d’où viennent les lynx
A un moment du rêve j’eu ce que je pensais être un dictionnaire psychanalytique entre les mains. Sur la page de droite était une photo de grands thérapeutes jungiens dont une femme âgée aux cheveux gris et courts. Tous avaient eu ma copine en patiente, et à tous ma copine avait fait cours [le mot manipuler n’est pas employé dans le rêve mais ce qui est ressenti est bien que ma copine est plus au courant du transfert qu’eux], le rêve montre également alors une image de bracelet égyptien en or à la forme d’un serpent, il porte des pastilles, des gomettes de couleur mauve-violet. Ce bracelet égyptien se porte juste sous l’épaule, autour du bras et semble pouvoir s’ouvrir et se refermer par la gomette, il me fait beaucoup penser aux entrelacs des deux serpents d’un caducée. D’ailleurs cet entrelacs est sûrement la forme qu’a le bracelet comme si un serpent partait vers le haut

Le dictionnaire portait aussi trois images de phare à carreaux et je me demandais comment un phare à carreaux rouges et blancs avait pu devenir un phare à carreaux noirs et blancs.
A la dernière scène du rêve il est question que je me trouve du tabac (je rajoute que j’ai dans l’esprit d’arrêter de fumer en ce moment et que je m’y applique, donc c’est peut-être "juste de la compensation"), je pars donc dans les toilettes de ma maison et pose mon portefeuille sur le trône juste à côté de la chasse d’eau. Je remarque également ma pipe avec un peu de tabac au fond de couleur or et blond, il a déjà été utilisé, mais tant pis il semble en assez bon état.

Auto-Interprétation :
Le rêve commence avec cette image, après la descente des escaliers je me remarque vampiriser la copine qui se transforme dès lors en dépendant affectif, masculin, au passage. Puis viens le dictionnaire psychanalytique qui semble par cette image des thérapeutes tenir du subjectif (noms propres) et non de l’objectif. Or c’est l’objectivité qu’il me faut.
Pour moi il a été important, dès le premier jet, de considérer cette copine du rêve comme une part de moi. Peut-être est-ce une réponse au premier rêve et au complexe d’infériorité, une compensation qui vient se faire par l’introjection. Cela faisait longtemps que je n’avais pas ouvert le sujet de la psychologie inversée qui joue sur le mécanisme de réactance.

L’anima fait cours aux thérapeutes, mais autre chose également signifié.
Alors vient l’image de ce bracelet, de ce lien circulaire à la forme de serpent (ouroboros ?.) qui se met autour du bras. C’est rare ça, un bracelet ça se met habituellement autour du poignet, au plus proche de l’action et non du cœur (je suis surpris de l’écrire celle-là ! comme une prise de conscience).
Mais qu’importe le serpent renvoi au besoin du monisme après s’être défait de tout violence que je peux engendrer, de mes instincts de pouvoir. C’est à dire que si je remarque mon ombre chez ma copine (je renvoit au rêve du ma-noire/manoir des Jungs) plutôt que de lourdement le lui signifier je devrais me rappeler que, et bien, empiéter sur l’intimité de l’autre, ça fait aussi partie de moi.

Bon, certes il y a le bracelet au niveau de l’épaule (quelle belle épaule..) Mais il y a aussi ces phares, faits pour être vus, je me demande bien leur utilité car elle est là l’objectivité, j’imagine qu’il y a beaucoup d’or là dedans, qui n’aimerait pas remarquer de l’or à montrer aux autres en soi après tout ? Des carreaux, rouge et blancs mais aussi noirs et blancs. D’emblée par ces phares il y a quelque chose à prouver. La question est celle de la différence entre la différence des sexes et la différence des générations. Comment peut-on passer de la différence entre les sexes à la différence entre les générations ?. Est-ce-ceci qu’il faut que je montre ?.
(Je comprends que cela peut renvoyer au rêve de menstrues où j’ai du mal à vous suivre, on s’accorde pour pouvoir parler du père.. je rajoute qu’à la première interprétation du rêve de menstrues j’y prend ma sœur pour ma sœur réelle : par le biais de ce rêve j’apprenais qu’elle avait parfois peur de l’influence que ma mère pouvait avoir sur moi, or sur le moment c’était projeter, car il ne faut pas l’oublier avoir ses menstrues "c’est qu’on a pas été fécondé" et là le phallus revient objet détachable par ailleurs. Mais tout ça, oui, c’est vraiment du Latin...)

Alors je pars aux toilettes, au lieu d’analyse, là où je peux libérer ma féminité, là où je me découvre "de quoi élever l’esprit" qui est sûrement déjà bien élevé, et où je découvre de l’argent, un billet de 10€, un capital pour accepter l’autre.

Qu’en devient la recherche de ce rêve ? Pour moi il est important de me rendre compte de ma dépendance affective et de comment est-ce-que je peux bien vampiriser l’autre ; de comprendre ce que j’ai bien pu introjecter (serait-ce, simplement, la compréhension de la différences des sexes et de la différence des générations ?.), pas l’hypersensibilité quand même, peut-être la dépendance affective en revanche.
Qu’il est dur d’être objectif. Si vous avez des éléments de réponses à ces dernières question j’adorerai les lire, des sujets comme le nom du père me sont difficilement accessibles.
Merci d’avance !


Dans ce premier rêve, à partir de vos commentaires, je comprends surtout l’opposition entre :
 votre rôle de conseil auprès d’une star, dans un environnement luxueux, une place qui permet de partager un peu de l’intimité d’une dame,
 votre compagne amie des racailles.

Cet écart entre les deux scènes explose avec le préservatif.

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