J’ignore exactement par quel chemin, mais je viens de constater que la notion d’Ombre chez Jung est née à peu près en même temps que celle de Volonté de puissance chez Adler, tous deux théorisant après Nietzsche. Or quelque part, reconnaître son Ombre, c’est deviner celle des autres. Or l’Ombre ressemble un peu à ce sentiment d’infériorité chez Adler que chacun porte et cache derrière sa volonté de puissance justement. Rencontrer son Ombre a donc un impact sur nos relations aux autres, en permettant des relations plus apaisées, moins conflictuelles souvent, plus tolérantes. Et un apaisement à l’intérieur évidemment en même temps.
Comme la persona, et comme seconde étape de l’individuation, l’Ombre oblige donc à une introspection qui renvoie aussi le sujet à ses relations d’objet, objet dans le sens de "objet de la pulsion" chez Freud, donc les autres, sur lesquels s’accrochent nos pulsions.
Pas étonnant alors qu’avec l’Ombre rime la domination de l’Autre, via le sadisme ou le masochisme d’ailleurs, car tous les chemins mènent à Rome.
J’ignore exactement par quel chemin, mais je viens de constater que la notion d’Ombre chez Jung est née à peu près en même temps que celle de Volonté de puissance chez Adler, tous deux théorisant après Nietzsche. Or quelque part, reconnaître son Ombre, c’est deviner celle des autres. Or l’Ombre ressemble un peu à ce sentiment d’infériorité chez Adler que chacun porte et cache derrière sa volonté de puissance justement. Rencontrer son Ombre a donc un impact sur nos relations aux autres, en permettant des relations plus apaisées, moins conflictuelles souvent, plus tolérantes. Et un apaisement à l’intérieur évidemment en même temps.
Comme la persona, et comme seconde étape de l’individuation, l’Ombre oblige donc à une introspection qui renvoie aussi le sujet à ses relations d’objet, objet dans le sens de "objet de la pulsion" chez Freud, donc les autres, sur lesquels s’accrochent nos pulsions.
Pas étonnant alors qu’avec l’Ombre rime la domination de l’Autre, via le sadisme ou le masochisme d’ailleurs, car tous les chemins mènent à Rome.