Amour pur

Le premier je suis face à face avec un homme dont je ne vois pas la tête, il pleut, nous sommes tellement dans l’émotion que nous avons du mal à rapprocher nos lèvres, elles tremblent à telles point que je me réveille avant même que nous nous soyons vraiment embrassés.

Le deuxième : je suis avec un homme, nous sommes tous deux allongés et nus. Nos corps forment une vague, nous nous disons l’un et l’autre que nous nous aimons, nos corps comme nos paroles sont en symbiose total. Là encore il n’y a aucune pénétration, ni geste qui pourrait évoquer autre chose que de l’amour dans toute sa pureté.

Je pense n’avoir jamais fait d’aussi jolis rêves !

ps : comme je pense qu’en fait c’est mon animus et mon anima qui " s’aiment". Dois-je le prendre comme Freud le prendrait, c’est à dire une histoire de sexe, ou en découlant ?
Ou bien Jung qui ferait penser que mon mes deux pétales se son intégrées l’une à l’autre pour n’en faire qu’une ?

Que s’est-il passé pour vous pour que ces 2 rêves apparaissent ?

Effectivement, vous avez le choix entre ces deux modes d’interprétation. Et dans ce cas précis, on constate que l’interprétation freudienne ne pas grand chose finalement... Votre désir certes, mais que faire au matin de son désir de la nuit ?

Avec Jung au contraire ces rêves disent beaucoup. Mais peut-on croire ce mouvement intérieur, de l’âme, observable notamment dans les rêves ?

En fait, il faudrait ressentir en soi la réponse, ressentir ces deux parties complémentaires qui sont liées par ce pur amour. Ressentir avec le corps, avec l’inconscient, puis avec la conscience vivre la certitude que cette complétude existe en nous, naturellement. Un peu vivre comme si Dieu était en nous finalement, la totalité en nous. Tout un programme... Ces rêves sont à poursuivre par conséquent, ils sont un enseignement.

PS : C’est comme si les précédents rêves de mort avaient permis de libérer quelque-chose, une perspective, un avenir finalement. C’est assez contradictoire comme réflexion, mais parfaitement dans la logique jungienne des opposés.